Vladimir putin

Le casus belli de façade : un stratagème vieux comme le monde.

« Vladimir Putin met at the Kremlin with President of Slovenia Borut Pahor 2017 04 (cropped) » by Russian President’s official website is licensed under CC BY 4.0 .

« J’ai décidé une opération spéciale. Son objectif : défendre les gens qui, depuis huit ans, sont soumis à des brimades et à un génocide de la part du régime de Kiev. Dans ce but, nous allons nous efforcer de parvenir à la démilitarisation et à la dénazification de l’Ukraine… »

vladimir putin

Cet extrait du discours de Vladimir Poutine le 24 février 2022 est le passage qui a donné le plus de sueurs froides aux européens, car déclarant ouvertement la guerre à l’Ukraine et, dans la foulée, sonnant le glas d’une paix en Europe qui n’a duré que 78 ans.

Au-delà de son effet psychologique qui refait jaillir systématiquement dans les mémoires les atrocités des deux guerres mondiales, ce qui est effrayant dans cette nouvelle guerre, authentiquement conventionnelle, est que l’Europe, et par ricochet le monde entier, risque de plonger dans le gouffre de l’arbitraire avec un ordre international en cours de dégénérescence mettant de plus en plus en veilleuse les Nations Unies qui ont régulé, jusqu’à présent, les relations internationales.

Cet extrait du discours du président russe révèle aussi le casus belli de sa guerre contre l’Ukraine, en l’occurrence le génocide dont sont victimes les populations russophones du Donbass. A l’évidence, ce casus belli sonne faux. Il vise à donner une couleur humano-nationaliste à l’action guerrière russe pour la légitimer et, par la même occasion, galvaniser son armée rouge. En réalité, les intentions du maître du Kremlin, qui avait qualifié la chute de l’URSS comme la plus grande catastrophe géopolitique du siècle, semblent beaucoup plus complexes.

A défaut de ne pouvoir mettre l’Ukraine, après plus d’une année de résistance acharnée, sous la tutelle de la mère Russie, les objectifs de Mr Poutine semblent se limiter géopolitiquement à des gains territoriaux dans l’Est et le Sud de l’Ukraine et au contrôle de la mer noire considérée par les Russes comme un verrou stratégique où se concentrent les rivalités régionales. Ces objectifs seraient aussi économiques en faisant main basse sur les immenses réserves du bassin du Donbass en charbon et en minerais métalliques. Ces objectifs seraient aussi nationalistes, en effaçant au maximum l’identité et le patrimoine ukrainiens et en les diluant dans la culture d’Alexander Pouchkine et de ses pairs que le parlement ukrainien avait bannie à coup de lois1.

Ce casus belli, quoi qu’il soit de façade, n’a pas empêché le déclenchement de la guerre avec son onde de choc planétaire que l’on
supporte quotidiennement. Et il se trouve que l’histoire militaire regorge de ce type de casus belli monté de toutes pièces faisant le
bonheur de dirigeants bellicistes qui ont souvent changé le cours de l’histoire. Il n’y a qu’à dresser le portrait du Führer du IIIème Reich pour s’en convaincre !

Remontons donc dans le temps pour découvrir le dessous de six guerres charnières déclenchées par de faux casus belli qui sont généralement nourris par des fins expansionnistes, ethno-religieuses ou économiques difficilement justifiables au regard du droit international.

  1. L’affaire Thornton.

Lorsque, le 25 avril 1846, la patrouille commandée par le capitaine Serth Thornton fût mise en déroute par les cavaliers mexicains sous les ordres du général Anastasio Torrejon sur le territoire contesté au Nord du Rio Grande, le 11°président des Etats-Unis, James K. Polk, tenait enfin le casus belli qu’il appelait de ses vœux pour déclarer la guerre au Mexique.

Devant le Congrès, le 11 mai 1846, le président Polk avait déclaré : « Le gouvernement mexicain, après une longue série de menaces a, en fin de compte, envahi notre territoire et a verser le sang de nos concitoyens sur notre propre sol…Pour mieux faire valoir nos droits et défendre notre territoire, j’invoque l’action rapide du Congrès de reconnaitre l’existence de la guerre et de mettre à la disposition du gouvernement les moyens de poursuivre la guerre avec vigueur et accélérer ainsi la restauration de la paix…»2.Deux jours plus tard, le Congrès déclara la guerre au Mexique qui s’est soldée par une victoire écrasante des américains qui ont amputé le Mexique de la quasi-totalité du Sud-Ouest des Etats-Unis actuels.

Mais la vérité est ailleurs. Une année avant l’affaire Thornton (1845), le Congrès américain avait donné son feu vert pour l’annexion du Texas devenant ainsi le 28ème Etat à entrer dans l’Union. Cette dynamique expansionniste trouve son origine dans cette croyance messianique véhiculée par le Manifest Destiny3 selon laquelle la nation américaine aurait pour mission divine l’expansion de la civilisation vers l’Ouest.

James K. Polk était justement un chantre de la conquête de l’Ouest et voulait absolument se concrétiser le Manifest Destiny. Son rêve se réalisa, puisqu’en vertu du traité de Guadalupe Hidalgo, qui met fin à la Polk’s War en 1848, le Mexique cède aux Etats-Unis un territoire de 1,36 million de km² correspondant aujourd’hui, entre autres, à la Californie, le Nouveau-Mexique, le Nevada et l’Utah.

  1. La dépêche de Bismarck.

Après avoir cassé l’hégémonie autrichienne en Allemagne, à Sadowa en 1866, et installé la confédération d’Allemagne du Nord au détriment de la confédération germanique4, rien ne semble arrêter, ou presque, le chancelier allemand Otto Bismarck pour réaliser son rêve de voir unifier les Allemagne(s) du Nord et du Sud, autour de la Prusse.

Néanmoins, les Etats du Sud demeurent réticents à cette démarche bien que dépendants économiquement du Nord. Il fallait donc, pour forcer cette unification, éveiller le sentiment naturel d’appartenance. Et quoi de plus noble que de prendre les armes pour défendre ses semblables surtout quand ils sont victimes d’agression. Et quoi de plus héroïque que d’avoir sa revanche sur celui qui vous a humilié quelques décennies auparavant, en l’occurrence l’empire français lors de la bataille d’Iéna en 1806.

Il fallait à Bismarck juste le bon casus belli pour déclencher la guerre. Et c’est l’Espagne qui le lui a livré sur un plateau d’or. En effet, après avoir renversé la reine Isabelle II, le général Juan Prim offrit le trône d’Espagne au roi de Prusse qui désigna, sur le conseil de Bismarck, son cousin le prince Léopold de Hohenzollern. Seulement, la pilule ne passait pas pour Napoléon III : un Hohenzollern à Berlin et un autre à Madrid, signifiait systématiquement un encerclement de la France en cas de conflit.

Sous la pression de la classe politique française en effervescence, Napoléon III dépêcha le Comte Benedetti, ambassadeur de France en Prusse, pour convaincre Guillaume 1er de faire sursoir la décision du prince de Hohenzollern de briguer la couronne d’Espagne. Le vœu de Benedetti fût exaucé, ce qui fût considéré comme un succès diplomatique. Mais quand Benedetti, commandé de Paris, demanda une nouvelle audience au roi de Prusse pour exiger une garantie que les Hohenzollern ne convoiteront plus jamais le trône d’Espagne, il lui sera tout simplement notifié par l’aide de camp du roi qu’un nouvel entretien ne semblait pas nécessaire. De ce fait, Guillaume 1er télégraphia d’Ems à Bismarck pour le mettre au courant de la nouvelle sollicitation de Benedetti et il terminait par cette phrase : « Sa majesté laisse à votre excellence le soin de décider si la nouvelle exigence de Benedetti et le refus qui lui a été opposé doivent être communiqués aux ambassadeurs et aux journaux »5.

Bismarck sauta sur cette occasion tant attendue pour mettre le feu aux poudres. A cette dépêche du roi il allait en substituer une autre incendiaire qui allait déclencher la guerre. Il l’a communiqua aux ambassades prussiennes et à l’agence d’information Deutsche Allgemeine Zeitung selon ces propos : « L’ambassadeur de France a prié à Ems Sa Majesté à l’autoriser à télégraphier à Paris que Sa Majesté s’engageait à ne jamais permettre la reprise de la candidature Hohenzollern. Sa Majesté le roi a refusé de recevoir à nouveau l’ambassadeur et lui a fait dire par l’aide de camp de service qu’elle n’avait plus rien à lui communiquer »6. En terminant la rédaction de cette dépêche, Bismarck aurait dit à ses invités : « Tel quel, ce texte produira sur le taureau gaulois l’effet d’un tissu rouge ». Le chancelier de fer ne s’était pas du tout trompé !

La victoire de la Prusse entraîna le ralliement des derniers États d’Allemagne et Guillaume 1er fût couronné empereur d’Allemagne dans la galerie des glaces à Versailles le 18 janvier 1871.

  1. La station de Gleiwitz.

Le Traité de Versailles a fait de la ville allemande de Dantzig, peuplée majoritairement par des Allemands, une ville libre sous protection de la SDN. Le corridor de Dantzig permettait à la Pologne, nouvellement créée à l’issue de la 1ère guerre mondiale, de disposer d’un accès à la mer Baltique. 

Après avoir envahi la Tchécoslovaquie en 1939, Hitler se tourna vers la Pologne. Il était fermement décidé à annexer Dantzig, symbole de sa volonté de vengeance après l’humiliation infligée par le Traité de Versailles. Il fallait juste trouver le casus belli pour envahir la Pologne !

Le 31 août 1939, sous la supervision de Heinrich Himmler, un commando allemand, soutenu par douze prisonniers allemands en uniformes polonais, attaque la station radio de Gleiwitz en Silésie (en Allemagne) et diffuse un message radio incitant la minorité polonaise de cette région à se soulever contre Hitler. Les détenus, auxquels la liberté avait été promise en contrepartie de leur participation à l’opération de Himmler, sont tués et leurs cadavres exhibés aux médias pour acter l’action agressive des militaires polonais contre l’Allemagne.

L’opération sous fausse bannière de Himmler porte ses fruits. Le Führer tient bien évidemment son casus belli et envoie la Wehrmacht envahir la Pologne. La seconde guerre mondiale est déclenchée !

  1. Les protocoles de Sèvres.

Déçu par le refus des Etats-Unis de contribuer au financement de la construction du barrage d’Assouan, Nasser nationalisa le 26 juillet 1956 la Compagnie universelle du canal maritime de Suez pour réaliser cet ouvrage. Sauf que la France et la Grande-Bretagne, actionnaires dans cette compagnie, ont été désagréablement surpris par cette décision unilatérale égyptienne en dépit des dommages-intérêts proposés.

Porté par son élan panarabiste, Nasser soutenait la guerre d’indépendance de l’Algérie face à la France. Sauf que la France considérait ce territoire comme définitivement français.

Obnubilé par son leadership régional, Nasser menaçait ouvertement l’existence d’Israël. Sauf que l’Etat hébreu ne comptait pas quitter la terre promise.

Tourné vers l’URSS, Nasser voulait amorcer une nouvelle alliance pour se débarrasser de la tutelle de l’occident symbole de la colonisation. Sauf que cet occident ne souhaitait aucunement voir un grand pays arabe basculer dans le camp communiste alors que la guerre froide était à son paroxysme.

La démarche conquérante du Raïs d’Egypte, brisant unes à unes les chaines de la soumission, était perçu comme un affront intolérable pour les deux empires agonisants que sont la France et la Grande-Bretagne qui se sont, à l’occasion, alliés à Israël pour former une coalition contre lui. Il fallait à tout prix le stopper et anticiper l’effet domino de sa quête d’autonomie politique, économique et idéologie. La guerre semblait le seul moyen de dévier sa trajectoire ascendante. Toujours faut-il trouver un casus belli pour la provoquer. C’est le rôle des protocoles de Sèvres.

De cette entente tripartite à Sèvres a émergé l’opération Musketeer qui a été mise à exécution en deux phases : le 29 octobre, les Israéliens attaquent en premier les forces égyptiennes au Sinaï sous prétexte de réagir aux attaques des fédayins palestiniens. Aussitôt, la France et le Royaume-Uni exigent d’Israël et de l’Égypte de cesser les hostilités et de se retirer de la zone du canal de Suez. Comme prévu par les rédacteurs des protocoles de Sèvres, Nasser refuse fermement l’ultimatum. En représailles, le 31 octobre, la France et le Royaume-Uni entrent à leur tour en scène militairement. Sous la pression internationale, la France et la Grande-Bretagne sont contraintes d’accepter un cessez-le-feu et d’être remplacées par des troupes de l’ONU.

Certes, ce faux casus belli a permis la victoire militaire de la collation tripartite. Mais paradoxalement elle a acté la perte de l’influence internationale de la France et de la Grande-Bretagne.

  1. Les armes de destruction massive.

En brandissant une fiole d’anthrax devant les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU le 5 février 2003, prétendue preuve de la possession par l’Irak d’armes de destruction massive, Colin Powell, secrétaire d’Etat américain, venait d’inventer le casus belli qui allait légitimer l’intervention américaine en Irak en mars 2003.

Dix ans plus tard, Colin Powell a avoué le mensonge d’Etat en ses termes : « Ce n’était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le Président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le Président m’a choisi parce que j’étais le plus crédible vis-à-vis de la communauté internationale, mais, encore une fois, je ne faisais que transmettre ce que les seize agences de renseignement disaient. Et je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l’on m’a présenté vous auriez cru à tout cela, vous aussi »7.

Pourquoi donc George W. Bush a-t-il envahi l’Irak ? Pour y chasser un dictateur et y insuffler un vent démocratique ? l’avenir nous a montré que la volonté de s’accaparer des réserves pétrolières de la Mésopotamie et d’influencer les évolutions politiques et économiques de la région sont les principaux enjeux de cette intervention militaire. Dans ses mémoires, Alan Greenspan, qui dirigea la Réserve fédérale américaine (FED) de 1987 à 20068, a tout simplement confirmé le vrai mobile de cette intervention : « Cela m’attriste qu’il soit politiquement importun de reconnaître ce que chacun sait : la guerre en Irak est largement une question de pétrole ». D’ailleurs, dans son discours du 18 mars 2023 déclarant la guerre à l’Irak, Gorge W. Bush n’a pas du tout caché son intérêt pour l’or noir : «…Tout le personnel militaire et civil irakien doit écouter avec soin cet avertissement. Dans tout conflit, votre sort dépendra de ce que vous ferez. Ne détruisez pas les puits de pétrole, qui sont une source de richesse appartenant au peuple irakien… » ? On ne peut plus claire !

  1. L’opération Harmattan.

Le 23 mars 2011, le président français Nicolas Sarkozy avance, comme casus belli, pour justifier ces frappes aériennes sur la Libye quelques jours plus tôt : « Si Kadhafi était entré à Benghazi, Srebrenica à côté serait passé pour un non-événement…Le deuxième objectif de cette opération en Libye, c’est toute la question de nos relations avec les pays arabes réussissant leur marche vers la démocratie…Et puis la troisième chose, ce sont les valeurs de la France. Si nous n’avions pas ça, c’aurait été une honte »9.

Cette déclaration à connotation humano-démocratique, semble coller avec le marathon diplomatique entamé par l’Elysée, treize jours auparavant, pour contrer frontalement le guide de la Jamahiriya. En témoigne, la reconnaissance éclaire, le 10 mars à Paris, du Comité National de Transition comme le seul représentant de la Libye. Sans omettre la demande formulée à l’UE, le lendemain, pour l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne.

Le printemps arabe battant son plein en 2011, on se demande pourquoi un tel acharnement du président français pour monter une coalition qui ferait tomber le régime de Kadhafi en particulier ?

Peut-être que la réponse se trouve dans les dossiers de l’affaire dite d’Emailgate10qui a déterré, en 2015, un mémo qui semble mettre sur la sellette le président Sarkozy en dévoilant les cinq objectifs ayant motivé réellement l’opération Harmattan. Selon ces indiscrétions, en se plaçant comme le défenseur de la première heure du peuple libyen, le président français ferait d’une pierre cinq coups. Il placerait la France en pôle position s’agissant des exportations de l’or noir libyen; il ancrerait davantage l’influence de l’hexagone en Afrique du Nord; il redorerait son blason au sein de la classe politique française; il exhiberait sur la scène internationale la puissance militaire de son pays et, enfin, il déjouerait les plans de Kadhafi qui consistaient à effriter la domination française en Afrique de l’Ouest.

Si la crédibilité du casus belli officiel de l’opération Harmattanne tient apparemment qu’à un seul fil, quid du casus belli de l’opération américaine Odyssey Dawn et de l’opération britannique Ellamy qui ont aussi engagé leur Air Force et leur Navy contre l’armée de Kadhafi ?

A chaque époque ses casus belli de façade dont certains relèvent même du ridicule comme le coup d’éventail donné par le Dey d’Alger Hussein Pacha au consul de France Pierre Deval et qui a été à l’origine de l’invasion française de l’Algérie en 1830. Et comme l’histoire se répète mais autrement, il y aura toujours d’autres casus belli de façade … Attendons de voir du côté de la Chine et de Taiwan !

Réference

1 Le parlement ukrainien a voté en juin 2022 des lois contre la diffusion de la langue russe, de la littérature russe et de la musique russe.

2 Presidential Speeches, Miller Center, University of Virginia

3 Yves Lacoste, « Les États-Unis et le reste du monde », Hérodote. 

4 Formée lors du congrès de Vienne en 1814, en remplacement de la confédération du Rhin sous protectorat de Napoléon Ier, la Confédération germanique reprend en grande partie les limites du Saint-Empire romain germanique, incluant des populations non germanophones. Quant à la confédération de l’Allemagne du Nord, elle est constituée de 22 États allemands situés au nord de la ligne du Main.

5 Extrait des Pensées et Souvenirs par le Prince de Bismarck (traduit par E. Jaeglé) – Paris 1899 – (t. IIp. 104)

6 Extrait de Monsieur Thiers du Duc de Castries de l’Académie française.

7 Vincent Jauvert, « Colin Powell : comment la CIA m’a trompé », entretien accordé à L’Obs, 1er mars 2013.

8 Le Temps des turbulences, Alan Greenspan, Paris, éditions Jean-Claude Lattès, 2007.9 Bruno Le MaireJour de Pouvoir, Paris, Gallimard, coll. « folio », 2013, 519 p.

10 Dévoilés dans le cadre d’une enquête sur un attentat anti-américain en Libye, les emails de l’ex-secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton apportent une autre lecture du déroulement des événements en Libye en 2011. Parmi ces documents, une série de mémos transmis à la chef de la diplomatie par un conseiller informel sur la Libye. Ces missives auraient été écrites par une tierce personne qui pointent du doigt la France dans le déclenchement de la guerre en Lybie.

This work by HAGROURI Ali is licensed under CC BY-NC-ND 4.0


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